La coordination de la recherche

La mise en œuvre de la politique scientifique de la BnF avec les organismes de recherche et milieux académiques est assurée par la délégation à la Stratégie et à la recherche avec l’appui des directions de l’établissement. Au sein de la délégation, la coordination de la recherche est composée de trois membres :

• Responsable du développement et de l’administration de la recherche
• Responsable chargé d’appui aux projets scientifiques
• Responsable de la valorisation et des données de la recherche

Les structures de recherche

• Le laboratoire scientifique et technique de la BnF

Le laboratoire de la BnF mène une coopération active avec de nombreuses institutions nationales et internationales ayant compétence en matière de recherche sur la conservation du patrimoine et participe ainsi à des programmes de recherche communs de conservation avec ces institutions.

• Les Unités Mixtes de Recherche

La BnF exerce la co-tutelle de deux unités mixte de recherche :

> L’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus, UMR 8223) qu’elle héberge depuis sa création (initialement sous le nom d’Institut de recherche sur le patrimoine musical en France, IRPMF, UMR 200

> Le Laboratoire Ligérien de Linguistique (LLL, UMR 7270)

• Les sociétés savantes, associations et comités hébergés

La BnF héberge ou préside un certain nombre de Sociétés savantes, d’associations et de comités.

• Le BnF DataLab

Le BnF DataLab est un service à destination des chercheurs qui souhaitent travailler sur les collections numériques de la BnF. Ces collections constituent un formidable réservoir de données qu’il est parfois difficile d’appréhender. Afin d’accompagner les chercheurs dans leur exploration de ces gisements, une convention de partenariat a été signée avec la très grande infrastructure de recherche (TGIR) Huma-Num.

🔗Consulter les articles concernant le BnF DataLab

Les personnels scientifiques

Pour accomplir ses missions, la BnF dispose d’un personnel scientifique en charge de la description, de la conservation, de l’enrichissement et de la valorisation des collections, qualifié pour répondre aux sollicitations de chercheurs extérieurs dans ces domaines. Beaucoup parmi ces agents sont à la fois diplômés de l’enseignement supérieur (université, grande école, en particulier l’École nationale des chartes) et d’une école d’application (École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, principalement, et Institut national du patrimoine). Pour permettre aux chercheurs extérieurs d’identifier rapidement des contacts pertinents et de favoriser ainsi les échanges scientifiques autour des collections, la BnF s’est dotée d’un Annuaire des experts qui valorise cette entrée par les personnes, présentant leurs parcours, leurs compétences et leur production scientifique.

🔗 Consulter les articles des chercheurs BnF

Parmi ces personnels, certains rendent comptent de leurs activités de recherche dans des carnets thématiques :

• L’Antiquité à la BnF
• L’Histoire à la BnF
• Web Corpora
• Ad Vivum
• MANUSCRIPTA
• Cartes et figures du monde
• Vogue la Galée

Les chercheurs accueillis

Afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs (doctorants et postdoctorants) dans une optique d’étude et de valorisation de ses collections, la BnF accueille chaque année individuellement des chercheurs dans le cadre de plusieurs programmes. Le plus ancien est celui des chercheurs associés.

Créé en 2003, et complété en 2013 par la création du statut de « musicien-chercheur associé », ce statut s’appuie sur un appel à chercheurs national. Il est délivré pour une durée d’un an, sur décision de la présidence, et reconductible deux fois. Il offre à ceux qui en bénéficient des conditions d’accueil au plus près des collections, avec la collaboration et le soutien actif des conservateurs.

Ce dispositif est renforcé par l’attribution chaque année de bourses de recherche, grâce à la générosité de mécènes (bourse Roederer pour la photographie, bourse Mark Pigott dans les domaines de l’histoire, des arts, de l’innovation et des technologies) ou sur fonds propres de l’établissement (bourse d’excellence, bourse du comité d’histoire de la BnF). Ce sont plus de 200 chercheurs qui ont ainsi été accueillis grâce à ce dispositif depuis 2003.

🔗Consulter les articles des chercheurs associés

Les programmes de recherche

• Programmes sur financement propre

Le plan triennal puis quadriennal de la recherche est un dispositif engagé depuis 1994, doté d’un budget de 150 000 euros par an, qui permet de conduire des projets de recherche sur l’histoire et l’analyse des collections de la BnF ainsi que sur les diverses sciences du livre et des bibliothèques. Cette activité répond à des exigences précises en termes de résultats scientifiques et de respect d’un calendrier. Tout projet conduit dans le cadre de ce plan se voit allouer des moyens (fonctionnement, investissement, ressources humaines) et fait l’objet d’une évaluation annuelle lors d’une commission d’évaluation à laquelle participent des experts scientifiques extérieurs à la BNF. Depuis 1994, huit plans triennaux ou quadriennaux ont permis de conduire dans les différents départements de la Bibliothèque près de cent cinquante projets pluriannuels.

D’autres programmes longs portés en propre par les départements ont pu voir le jour hors de ce cadre : catalogues des manuscrits enluminés, des incunables, participation au Répertoire international des sources musicales, Trésors monétaires,
etc.

🔗 Consulter les articles issus de projets des plans quadriennaux

• Programmes sur financement  extérieur

🔗 Agence nationale de la recherche
🔗 Commission européenne
🔗 Groupements d’établissements (Labex, Eur, etc.)
🔗 Fondations et mécénats