Le patrimoine iconographique racinaire de la BnF et sa valorisation scientifique et artistique
Dans ce billet, Tassanee Alleau, chercheuse associée au département Sciences et techniques de la BnF, parle de ses recherches sur Le système racinaire dans les collections d’histoire naturelle de la BnF (entre XVIe-début XVIIIe siècle).
Sommaire
I. Un patrimoine iconographique racinaire qui se déploie sous diverses formes
Les frontispices et images préliminaires
II. Une valorisation scientifique…
III…..à la médiation arts/sciences
Les ateliers de médiation arts-sciences
Bibliographies primaire et secondaire
Introduction
Depuis le début de ma thèse « À la racine » de la pratique et des savoirs : histoires naturelles de la plante souterraine à l’époque moderne (1530-1735), sous la direction de Pascal Brioist et Concetta Pennuto, au Centre d’études supérieures de la Renaissance, et de mes recherches à la Bibliothèque nationale de France, j’ai mis au jour bien des usages du corpus iconographique et imprimé concernant le système racinaire entre le Moyen Âge et le XVIIIe siècle. De ces études est née une réflexion sur la remédiation, transfert d’un support à un autre – ici, en l’occurrence souvent numérique –, du patrimoine racinaire (notamment des herbiers), grâce à deux journées d’études à Paris et au MucemLab (Marseille), portées par la BnF et Simon Dumas Primbault (OpenEditions, BnF). Ces deux journées d’études font, par ailleurs, l’objet d’un article coécrit avec Luc Menapace en cours de révision dans la revue Sens public. Cette remédiation crée de nouveaux usages, dont une pérégrination exacerbée dans les entrailles des plateformes numériques telles que Gallica. Ce corpus racinaire immense est constitué d’imprimés, de manuscrits, de recueils, de traités savants, d’herbiers amateurs, de livres de vulgarisation, d’œuvres artistiques variées. Afin de mettre en valeur ce patrimoine gigantesque, j’ai proposé des communications autour de mes sujets de recherches, quelques publications, ainsi que des ateliers artistiques, ayant une activité d’artiste plasticienne diplômée des Beaux-Arts de Tours. Dans cet article, je souhaite donc mettre en avant ces différentes activités : celle de ma recherche dans un premier temps, puis de la valorisation scientifique, et enfin de la médiation arts-sciences que j’ai pu faire.
I. Un patrimoine iconographique racinaire qui se déploie sous diverses formes
À la BnF, il n’est pas rare de tomber au détour d’une promenade sur Gallica, sur quelques belles racines figurées à l’époque moderne. Il existe bel et bien toute une iconographie développée depuis le Moyen Âge jusqu’aux études de dessin naturaliste du XVIe siècle, que j’ai dépeinte par ailleurs dans un article sur le carnet de recherche de la BnF1. Pour poursuivre sur ce sujet, je vais parler ici des curiosités que j’ai pu rencontrer et des interrogations qu’elles ont pu apporter dans ma pratique d’artiste et de chercheuse.
Le rapport texte/image
Le patrimoine iconographique racinaire s’accompagne d’un grand nombre de textes de la même importance que les images. Ainsi, l’exploration des nombreux ouvrages de la BnF s’est révélée plus longue qu’il n’y paraît. Certaines remarques des savants naturalistes de l’époque moderne critiquent vivement les superstitions, les croyances, tout en rappelant l’étymologie des noms et en rapportant pour cela beaucoup de mythes botaniques. L’intérêt d’une étude conjointe des textes et des images réside dans l’approche holistique du rapport texte/image. D’une part, les ouvrages étaient généralement conçus et imaginés en fonction d’un texte, illustré dans un second temps. D’autre part, les textes corrigeaient les erreurs anciennes tout en décrivant les pratiques et usages botaniques, s’inscrivant ainsi dans une perspective ethnographique ou ethnobotanique.
Il a donc toujours fallu faire correspondre une image à un texte, bien que certaines planches illustrées ne soient pas toujours disposées en vis-à-vis du passage qui les mentionne. Grâce à la visionneuse Gallica, il est possible de repositionner les pages à leur juste place en opérant une nouvelle mise en page. Dans l’ouvrage de Hieronymus Bock (Jérôme Bock, 1498-1554), le Kreüter Buch (1560), la grande aunée (inula helenium), au chapitre LV, était décrite en lien avec la légende de Circé et la plante moly dans le récit d’Homère. Sa racine figurait sur la page suivante et était décrite par ses couleurs, l’ouvrage n’étant pas conçu pour être coloré à l’origine :
« La racine d’alant (grande aunée) a la couleur de la terre, puis comme le sol, ainsi est aussi l’écorce extérieure, puis de couleur rouge-brun, mais toujours complètement blanche à l’intérieur »2.
Il est intéressant de voir que, dans de nombreuses descriptions textuelles, l’illustration ne suivait pas. Ainsi, l’intérieur des racines n’apparaissait pas sur la planche illustrée, ce qui avait pourtant des conséquences pour les apothicaires. Ceux-ci recevaient souvent des plantes déjà séchées et découpées, ne conservant que des morceaux de tiges ou de racines. Sans l’inflorescence ou le feuillage, seule une bonne notice descriptive de la racine leur permettait d’identifier correctement le spécimen reçu.

Les frontispices et images préliminaires
Au cours de mes pérégrinations, j’ai rencontré une grande variété de frontispices. Ils disent tous quelque chose de l’œuvre dans laquelle ils ont été produits. Un frontispice est une illustration placée en regard de la page de titre ou directement sur celle-ci. Il peut représenter une allégorie (comme celle de la science), les armoiries de l’imprimeur ou encore le portrait de l’auteur. Prenons l’exemple du frontispice du Grand herbier françoys, recueil de copies des œuvres de médecins médiévaux, d’Avicenne (Ibn Sina, auteur du Qanûn) à Rhazès (Mohammed Ibn Zakaria al-Razi, auteur du Kitab-Al-Hawi).
Si les racines n’y figurent pas, cet élément revêt un double intérêt. D’une part, il illustre la vision chrétienne de la botanique, représentée par un arbre – symbole de l’arbre de la connaissance du jardin d’Éden – au sommet duquel trône Dieu, tandis qu’une plante se dresse à son pied. De part et d’autre, deux figures semblent conférer une importance capitale aux végétaux et à la place de la chrétienté dans l’attribution de leurs vertus : l’une, sainte en prière (probablement la Vierge) et l’autre, céleste, désignant la plante (un ange). Ce n’est qu’à l’aune de ce frontispice que l’on peut élaborer un schéma d’usage des racines illustrées dans la suite de l’herbier, celui-ci s’inscrivant, quant à lui, dans la tradition botanique et médicale grecque et arabe.
De plus, selon la stratégie commerciale ou la disponibilité des bois de gravure (dont les copies étaient coûteuses), le frontispice d’une nouvelle édition d’un même ouvrage pouvait être coloré, en noir et blanc, ou totalement différent.


Ainsi, dans Le grand herbier françoys contenant les qualités, vertus et propriétés des herbes (…), le frontispice témoigne de l’indisponibilité du bloc de bois gravé d’origine. À la place, des vignettes illustrées extraites de l’intérieur de l’ouvrage ont été mises à l’avant. Celles-ci représentent la grenade, fruit symbolique associé à la Vierge Marie et à la fécondité, ainsi que la mandragore — ici la mandragore mâle et ses fruits —, elle aussi symbole de fertilité. Images d’Épinal et métaphores évidentes d’Adam et Ève, le grenadier et la racine de mandragore incarnent parfaitement les usages du monde chrétien aux XVe et XVIe siècles. Ces vignettes nous renseignent sur les échanges culturels et sur la manière dont les médecins naturalistes du XVIe siècle assimilaient les savoirs antiques et médiévaux.

Figure 4. Le Grant Herbier en francoys . Contenant les qualitez vertus Et proprietez des herbes Arbres Gommes Semences Huylles & pierres precieuses Extraict de plusieurs traictez de medecine. Comme de Avicenne Rasis, Constantin, Isaac, Plataire, Et ypocras Selon le commun usaige…, 1521. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8709310h.


Zoom sur…
Avant la microscopie, certaines représentations de systèmes racinaires permettent d’attirer le regard sur des détails, en zoomant directement sur les parties des plantes considérées comme vertueuses. C’est le cas de la « racine de Chine », china radix, dans l’herbier de Matthias de L’Obel (1538-1616), médecin botaniste flamand né à Lille. Son illustrateur opère un agrandissement de certaines parties des spécimens végétaux notamment des racines. Ces images sont souvent captées sur le vif « ad vivum », mais les plantes représentées peuvent aussi avoir été séchées et avoir voyagé et circulé depuis l’étranger dans des sacoches d’herboristes.



Ces différentes représentations de systèmes racinaires m’ont amenée à considérer de nouvelles façons de les raconter, par la valorisation scientifique et la médiation arts-sciences.
II. Une valorisation scientifique…
La valorisation scientifique exige que les images soient autant de preuves avancées pour satisfaire l’argumentation ou la thèse. Fréquemment, l’iconographie racinaire est parlante. Elle évoque des choses, tout en étant claire et schématique. Lors des colloques ou séminaires donnés dans le cadre de ma thèse, j’ai ainsi pu apporter des indices visuels, traces palpables de l’effervescence botanique en matière de représentations. Par exemple, pour expliquer le passage d’une représentation symbolique (pensée par analogie), à une représentation naturaliste (lire l’article), j’ai pu mentionner dans mes communications des livres de simples tels que celui attribué à Johannes de Cuba (Le jardin de santé)3, ou bien Le livre des simples médecines4 et Liber plantis5, figures colorées et évocatrices. Ce fut notamment le cas lors du colloque « Concevoir le non-humain : réflexions interdisciplinaires sur le règne végétal et le règne animal»6 lors duquel j’ai parlé de « Concevoir la plante par la racine : de figure anthropomorphique à racine-objet entre XVIe et XVIIIe siècle ». J’y discutais d’un article à venir sur la conception de la plante par la racine, explorant l’évolution des conceptions du système racinaire des plantes, soulignant les enjeux communs entre histoire des sciences, philosophie et histoire de l’art, et montrant comment les représentations des racines sont passées d’une vision anthropomorphique et symbolique à une approche plus rationnelle et scientifique au fil des siècles.


Figures 10 et 11. Diapositives de la présentation « Les femmes et les savoirs botaniques : à la racine d’une émancipation au XVIIe siècle », par Tassanee Alleau, en mars 2023, dessin de la première diapositive par l’autrice.


Figures 12 et 13. Diapositives de la présentation « Concevoir la plante par la racine : de figure anthropomorphique à racine-objet entre XVIe et XVIIIe siècle », par Tassanee Alleau, novembre 2023.



Figures 14, 15, 16. Diapositives de la présentation « Sorcières ou guérisseuses ? Quelques indices du savoir-faire botanique des femmes de l’Antiquité au XVIe siècle », par Tassanee Alleau, mars 2024.
III…..à la médiation arts/sciences
Ateliers de recherche-action

Au cours de mes années de recherche, j’ai mis au point des ateliers artistiques pensés pour réfléchir l’imaginaire racinaire ou végétal, dans la continuité de mes recherches plastiques à l’école des Beaux-Arts (devenue École supérieure d’art et de design de Tours). Ces ateliers avaient aussi pour objectif une opération de décentrement, c’est-à-dire penser différemment, à travers un processus d’inversion (plonger dans nos racines, penser l’arbre inversé), ou bien par l’étude d’alternatives (en matière d’invisibilité, telle qu’est la racine, cachée dans les tréfonds).
Ces ateliers pratiques, destinés aux étudiants et au grand public, ont élargi mes perspectives d’analyse et ouvert de nouveaux territoires d’expérimentation, tant sur le thème du paysage souterrain qu’au travers de nos expériences quotidiennes et nos histoires personnelles et collectives.
Par exemple, l’atelier « Faire relation avec les mauvaises herbes »11 organisé par Anna Consonni à l’université de Bordeaux, proposait de reconsidérer notre paysage quotidien, fait de plantes invisibilisées et de racines dissimulées. Ces plantes recèlent des propriété aujourd’hui méconnues, alors qu’elles constituaient des ressources médicinales et de subsistance essentielles au Moyen Âge et à l’époque moderne. J’ai donc initié les étudiants et enseignants-chercheurs à la pratique de la cueillette racinaire en leur donnant des pistes sur l’usage qui en était fait et en dévoilant une partie du corpus iconographique fouillé à la BnF et une partie des œuvres que j’ai pu concevoir dans ma pratique d’artiste plasticienne.
L’objectif de la recherche-action est de mettre en place un protocole original permettant aux participants de l’atelier de s’approprier les outils artistiques ou de la recherche et de collaborer à l’élaboration d’une question de recherche (qu’est-ce que la racine ?), ou bien au développement d’une grille d’analyse alternative (comment concevoir la racine différemment ?).




Figures 17 (page titre), 18 (carnet de recherche), 19, 20 (diapositives avec images de Gallica), 21 (vues de l’exposition de l’artiste à la Galerie Hémisphère de Saumur, 2023). Diapositives de la présentation « De viles racines à panacée : recherche-action souterrain, faire relation avec les mauvaises herbes », en novembre 2023, université de Bordeaux Pessac, par Tassanee Alleau
Les ateliers de médiation arts-sciences
La médiation arts-sciences tisse des liens intriqués entre les productions savantes et celles d’artistes, dont les domaines de réflexion demeurent similaires. Dans le cadre d’un cours de master 1 Alimentation au Centre d’études supérieures de la Renaissance, j’ai conçu et animé un atelier artistique visant à stimuler la réflexion des étudiants sur l’objet-racine, sujet de l’exposé qu’ils devaient donner par la suite. Après une introduction des outils en ligne pour la recherche de corpus botanique par Luc Menapace, les étudiants ont eu 2h pour concevoir /définir les usages des légumes-racines sans s’appuyer sur un schéma scientifique traditionnel. En les décrivant à leur façon, par des moyens artistiques (écriture, dessin, photographie, sculpture, etc.), tout en ayant mené une recherche botanique et historique de chaque racine, ils ont apporté un éclairage renouvelé, parfois absurde et fantasque, sur les racines, révélant des imaginaires tenaces depuis le Moyen Âge. Cette médiation arts-sciences a nécessité plus de 6h de cours magistraux, afin de montrer par l’apport de références théoriques et d’images du corpus iconographique présent à la BnF, les différents moyens de représenter les racines au cours du temps, et le but de ces discours variés sur le végétal. Les fiches sur les racines des étudiants sont disponibles en ligne sur mon carnet Hypothèses12. Cette valorisation de leurs travaux montre, selon moi, à quel point la recherche peut s’alimenter des discussions échangées en cours.
Pour conclure, que cela soit par la recherche, et la fouille du corpus racinaire dans la BnF et ailleurs, ou par la valorisation scientifique et la médiation arts-sciences, les racines sont prépondérantes dans nos imaginaires, même si leur place varie d’une époque à l’autre. Chaque texte et chaque image étudiée compose de nouveaux récits et constitue de nouvelles questions de recherche. À ces questions, il est possible de répondre par les outils universitaires et académiques habituels, tout en effectuant un pas de côté et en apportant des regards originaux par le prisme de l’art, comme outil épistémologique et heuristique.


Figure 22. Restitution d’étudiantes du M1 Alimentation, sur le manioc. Photographie © Tassanee ALLEAU, https://www.tassaneealleau.com/?p=467
Figure 23. Photographie de la restitution en livret d’arts des travaux des étudiants de M1 Alimentation, par Tassanee Alleau, premier semestre 2024, tous droits réservés. https://www.tassaneealleau.com/?p=467
Autrice de cet article : Tassanee Alleau, chercheuse associée de la BnF, département sciences et techniques, doctorante au Centre d’études supérieures de la Renaissance, UMR CNRS 7323
Bibliographie primaire
-
Le grant herbier en francoys contenant les qualitez, vertus & proprietez des herbes, arbres, gommes & semences. Extraict de plusieurs traictez de medecine comme de Avicenne, de Rasis, de Constantin, de Isaac, & de Plataire. Selon le commun usage, 1507. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1524717v
-
Le grant herbier en francoys contenant les qualitez, vertus & proprietez des herbes, arbres, gommes & semences. Extraict de plusieurs traictez de medecine comme de Avicenne, de Rasis, de Constantin, de Isaac, de Plataire Selon le commum usaige., 1514.
-
Liber plantis, 1500, Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Hébreu 1199, 19r et 19v, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10545274f
-
Livre des simples médecines, (1401-1500), Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Français 623, http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc13605w https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15247151.
-
Bock, Hieronymus (1498-1554) Kreüter Buch., 1560. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1090968b
-
Cuba, Johannes von, auteur probable (14-1504?), Le jardin de santé, Gallica, 1501. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b2100150b.
-
L’Obel, Matthias de (1538-1616), Kruydtboeck oft beschrijvinghe van allerleye ghewassen, kruyderen, hesteren, ende gheboomten ([Reprod.]) / deur Matthias de l’Obel,…, 1581. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k980311
-
Thevet, André (1516-1592) Les singularitez de la France antarctique (Nouvelle édition) / André Thevet ; notes et commentaires par Paul Gaffarel,…, 1878. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411316v
Bibliographie secondaire
Tassanee Alleau :
– « Les femmes et les plantes ou le pouvoir paradoxal du souterrain et du terrestre Une relecture du mythe Déméter-Koré à l’aube du Grand Siècle (xviie siècle) », Cahiers du Genre, n° 74(1), 127-172, 2023. https://doi.org/10.3917/cdge.074.0127
– « Parler des racines – « La représentation des racines dans les ouvrages de botanique du Moyen Âge et de la Renaissance », Carnet de recherche de la BnF, OpenEditions, 2 mars 2023, consulté le 6 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/m3vk
– « De viles racines à panacée : recherche-action souterrain, faire relation avec les mauvaises herbes », novembre 2023, billet de blog, https://www.tassaneealleau.com/?p=113
– Fiches des M1 Alimentation ». Histoires Naturelles, Carnet Hypothèses, OpenEditions, 18 janvier 2025, consulté le 6 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/133ug
– Restitution d’étudiantes du M1 Alimentation, sur le manioc. Photographie © Tassanee ALLEAU, https://www.tassaneealleau.com/?p=467
Notes de bas de page
1Tassanee Alleau, « La représentation des racines dans les ouvrages de botanique du Moyen Âge et de la Renaissance », Carnet de recherche de la BnF, publié le 2 mars 2023, consulté le 6 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/m3vk.
2La citation originale en allemand que nous avons traduite est « Die Alantwurzel hat der erden farb, dann wie der grund ist, also ist auch die eüssest rind, dann rot braun farb, aber inwendig allzeit ganz weiss », in Bock, Hieronymus, New Kreütter Buch, 1560. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1090968b, np., capitel LV.
3Cuba, Johannes von (14-1504 ?), Le jardin de santé, s.e., s.l., Gallica, 1501. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b2100150b.
4Folio 39r, Livre des simples médecines, (1401-1500), Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Français 623, http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc13605w
5Prêle des champs à gauche, ricin à droite, Liber plantis, 1500, Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Hébreu 1199, 19r et 19v, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10545274f
6Alleau, Tassanee, « Concevoir la plante par la racine : de figure anthropomorphique à racine-objet entre XVIe et XVIIIe siècle ». [Journée d’études] “Concevoir le non-humain : réflexions interdisciplinaires sur le règne végétal et le règne animal”, Florian Moullard; Alexandre Iagodkine; Claire Varin d’Ainvelle, Nov 2023, Université de Bordeaux, France. ⟨halshs-04524605⟩
7Alleau, Tassanee, « Les femmes et les savoirs botaniques : à la racine d’une émancipation au XVIIe siècle ». Colloque Jardins de femmes, Nicole Roux; Sylvette Denèfle, Mai 2023, Brest, France. ⟨hal-04139996⟩
8Alleau, Tassanee, « Les femmes et les plantes ou le pouvoir paradoxal du souterrain et du terrestre : Une relecture du mythe Déméter-Koré à l’aube du Grand Siècle (xviie siècle) », Cahiers du Genre, n° 74(1), 127-172, 2023. https://doi.org/10.3917/cdge.074.0127
9Alleau, Tassanee, « Sorcières ou guérisseuses ? Quelques indices du savoir-faire botanique des femmes de l’Antiquité au XVIe siècle », [Colloque] Femmes soignantes, femmes sorcières : regards croisés entre la Renaissance et aujourd’hui, Concetta Pennuto; Pierre Allorant, Mar 2024, Tours et Orléans, France. ⟨halshs-04524583⟩
10Thevet, André (1516-1592), Les singularitez de la France antarctique (Nouvelle édition) / André Thevet ; notes et commentaires par Paul Gaffarel,…, 1878. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411316v.
11Lire « De viles racines à panacée: recherche-action souterrain, faire relation avec les mauvaises herbes », novembre 2023, https://www.tassaneealleau.com/?p=113
12Tassanee Alleau (18 janvier 2025). Parler des racines – Fiches des M1 Alimentation. Histoires Naturelles. Consulté le 6 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/133ug
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Tassanee Alleau (11 mars 2025). Le patrimoine iconographique racinaire de la BnF et sa valorisation scientifique et artistique. Carnet de recherche. Consulté le 21 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13g4h